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17 mai 1997-2023: 26 ans après Maréchal MOBUTU.

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A l’occasion de la fête nationale de la Révolution et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo(FARDC) célébrée le 17 mai de chaque année, particulièrement ces dernières années dans un contexte des agressions Rwandaises via les terroristes de M23, le PCA de la FESMI Emile SUMAÏLI MISEKA, réitère son soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo et autres services de sécurité qui servent notre pays au risque du sacrifice suprême.

Initialement commémorée comme fête de la libération en souvenir de l’entrée de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) à Kinshasa, en 2019 le régime TSHISEKEDI a reformulé le 17 mai comme « la fête nationale de la révolution et des FARDC, maintenant la journée chômée et payée sur toute l’étendue du territoire national.

Pour calquer l’image de cette journée, le Patron de la FESMI appelle le peuple Congolais à se tenir debout et à s’unir comme un seul homme autour de la révolution positive, pour la défense de notre territoire national et le développement de notre chère et belle patrie.

« Seul l’éveil positif apporte l’évolution, l’évolution amène l’épanouissement, l’épanouissement aboutit au bien-être, et le bien-être de chacun de nous, dépend de l’essor de notre pays. En tant que jeunes, révolutionnons-nous, mettons-nous au service du développement, au lieu de nous demander que ce que notre pays fait pour nous, demandons-nous à la place que ce que nous apportons de plus à notre pays, où du moins à nos quartiers, nos municipalités, et même nos provinces. De cette façon nous aurons un développement inclusif à la base, au bénéfice de tous. » Dixit Émile SUMAÏLI.

Pour la petite histoire :

Tout est parti en 1965, lorsque Joseph-Désiré MOBUTU est arrivé au pouvoir par un coup d’État, où il a régné en Dictateur pendant trente-deux ans à la tête de la République Démocratique du Congo (anciennement Zaïre).

En mai 1997. Le pouvoir de Maréchal MOBUTU vit ses derniers jours. MOBUTU décide de se lancer dans la bataille, espérant gagner quelques semaines ou mois de plus. Il érige un dernier verrou à Kenge, à presque 250 kilomètres de Kinshasa. Il fait venir des combattants angolais en appui aux Forces Armées zaïroises.

Après presque une semaine de combat, le verrou saute, la Route nationale N°1 (RN1) est dégagée. La fin approche, mais Mobutu ne veut pas quitter Kinshasa. Les diplomates en poste dans la capitale lui font comprendre qu’il n’y a plus rien à espérer.

Il faut l’insistance de sa famille biologique pour qu’il accepte de prendre l’avion le vendredi 19 mai 1997. L’opération est gérée par le cercle fermé de Mobutu. Certains membres du gouvernement ne sont pas au courant. Finalement, l’avion du Maréchal décolle. Destination Gbadolite, chez lui, au nord du pays.

« Il aurait pu le faire plus tôt. Il avait pris l’option de mourir à Kinshasa. C’est en dernière minute qu’il a pris cette décision sous pression de sa famille pour aller à Gbadolite. Là non plus, ce ne sera pas possible. Ses propres troupes ont voulu s’en prendre à lui. Il va devoir finalement quitter la ville et se rendre au Togo, puis au Maroc. » Relate l’historien Isidore NDAYWEL È NZIEM.

Laurent-Désiré KABILA devenait alors président de la République. Il sera assassiné le 16 janvier 2001 dans son bureau à Kinshasa. Son fils Joseph Kabila qui lui a succédé à partir du 26 janvier 2001 restera au pouvoir jusqu’au 24 janvier 2019, date de l’installation de l’actuel président, Félix-Antoine TSHISEKEDI.

Jeonissi KASONGA ✍️

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